Marseille n’est pas uniquement connue pour l’accent chantant de ses habitants, ses parcs naturels fort achalandés ou ses plages paradisiaques, sa gastronomie fait également partie des raisons pour lesquelles de nombreux touristes choisissent de venir s’y presser. Cette dernière se décline en plusieurs recettes faites à base de produits locaux. Plus loin, nous allons parler des spécialités culinaires de mer que l’on retrouve uniquement dans la cité phocéenne. Mais d’abord découvrons d’autres délices typiques de la ville. En route !
Recettes marseillaises
Marseille dispose d’un art gastronomique riche et de caractère auquel ses habitants et ses visiteurs l’identifient. Voici deux recettes typiquement marseillaises à découvrir absolument.
Le chichi Fregis
Le chichi Fregis est une spécialité incontournable à Marseille. Il s’agit d’un gros beignet sucré qui se consomme généralement dans la rue, à l’Estaque en particulier. C’est d’ailleurs dans ce charmant port de banlieue que l’on retrouve le plus de commerçants s’attribuant l’origine de cette recette.
Le nom de cette spécialité culinaire est dérivé du provençal « chichi fregi » ayant pour signification « chichi frit ». Très prisé par les touristes, le chichi Fregis est une véritable star sur les plages, foires et fêtes foraines à Marseille. Il se compose de farine de blé et de pois chiche. Pour le parfumer, l’huile d’olive et la fleur d’oranger peuvent être utilisés.
La daube provençale
À base de bœuf mariné dans du vin rouge, d’aromates et de carottes cultivées localement, la daube est une spécialité culinaire très prisée à Marseille et en Provence. Elle a hérité son nom du récipient dans lequel est réalisée sa cuisson, la daubière. Cette dernière est favorable à une préparation à l’étouffée, idéale pour une recette aussi emblématique que la daube provençale.
La préparation de ce plat nécessite un travail de longue haleine et son secret repose dans son long temps de mijotage. Il vous faudra d’abord couper en de gros morceaux la viande de bœuf et laisser mariner dans du vin contenu dans une daubière. Tout ce travail doit être effectué la veille. Vous pourriez éventuellement ajouter des carottes, de l’ail, du poivre au grain, du gingembre, des olives, etc. Afin de lier un peu on pourra aussi singer à la farine. Pour la cuisson, prévoyez un feu doux à couvert et surtout de la patience.
Marseille : quelques spécialités culinaires de mer
Abordons à présent les bonnes recettes de mer appréciées des Marseillaises et Marseillais avec la bouillabaisse et les supions, deux spécialités emblématiques de Marseille.
La bouillabaisse
Les habitants de la cité phocéenne vous le confirmeront : en dehors du pastis, la bouillabaisse est le plat traditionnel marseillais le plus populaire. Malgré une baisse de sa popularité due notamment à la montée du prix du poisson ces dernières années, elle est toujours très consommée dans la région. De nombreux marseillais vous diront que les poissons de roche peu onéreux peuvent faire l’affaire, mais tout de même une ou deux belles pièces de poissons un peu plus « nobles » ne sont jamais de trop.
Notez qu’il existe une grande variété de recettes de bouillabaisse. Toutes ces recettes partagent néanmoins la même base : une délicieuse soupe de poisson, accompagnée de croûtons de pain tartinés à la rouille marseillaise. La bouillabaisse est encore meilleure avec un bon verre de vin blanc. À défaut d’avoir une gentille grand-mère pour vous la préparer, vous pouvez toujours vous l’offrir dans les meilleurs restaurants de la ville.
Les supions
Les supions sont de petites seiches que les Marseillais aiment particulièrement déguster. Ils conviennent à toutes les sauces et possèdent un grand apport nutritif. Riches en cuivre, la consommation des supions favorise l’absorption du fer par l’organisme, ce qui constitue un réel avantage pour notre santé.
La préparation des supions ne nécessite pas beaucoup d’ingrédients. Il existe plusieurs recettes à base d’ail, de citron, d’épices ou encore d’huile d’olive faciles à réaliser et qui vous permettront de vous régaler sans vous prendre la tête. On retrouve ces mêmes supions frits panés sur la cote espagnol et catalane : on les appelle les « chipirones ». C’est aussi le nom qu’on leur donne sur la cote basque : chipirons.